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 Milkafar

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Mu
Noos Origo
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MessageSujet: Milkafar   Milkafar Icon_minitimeJeu 7 Avr - 16:11

PREMIERE PARTIE: L'HISTOIRE DE LA CONTREE

* Les Origines


A l’origine ce peuple est issu d’un regroupement de bouffons provenant de la multitude des royaumes disparus dans les guerres du nord ouest. Au fil des décennies, le nombre des seigneurs à distraire avait tant diminué que seul les plus fins bouffons purent trouver un toit.

Les autres, incapables de s’adapter à cette constante restructuration du pouvoir des puissants, tentèrent de trouver quelque subsistance dans les forêts des barbares confins. Ne sachant rien faire ni de leur tête ni de leurs mains, ils s’assemblèrent naturellement selon l’adage communément partagé de « plus on est de fous, plus on ri ».

Peu à peu, coupé de tout contact avec le monde civilisé, ce petit peuple errant et solidaire fut victime de son homogénéité et perdit le peu de connaissance dont il disposait, devenant aussi fruste que nomade et forestier.

* Bego l'Ancien


Personne ne sait auprès de quelle coure il exerça son comique talent. Bouffon cultivé et humaniste, expert en bons mots autant qu’en grossières pitreries, ses protecteurs comme tant d’autre vinrent à disparaître. Décidé de fuir au plus loin la sauvagerie guerrière, son chemin croisa loin dans les forêts des confins, la piste perdue du petit peuple de la bouffonnerie.

Emu et séduit par la bonne humeur persistante de ces gens misérables, il se résolu de partager leur destinée. Fort de sa culture et de ses connaissances il ne tarda pas à y exercer une autorité légitime et reconnue, chose jusque là inconnue de ce peuple enjoué, sinon enfouie profondément dans les limbes de son passé.

Les mœurs libres de cette communauté permirent à Bego l’ancien de s’assurer d’une descendance aussi nombreuse et bigarrée. Mais sa préférence alla toujours à son aîné, qu’il nomma comme lui Bego, et à qui il s’appliqua à transmettre son savoir.

* Bego le Jeune


A la mort de son père, qu’un fou rire emporta brusquement au-delà du monde connu, Bego dit Le Jeune, repris à son compte la charge de chef du petit peuple nomade. Contrairement à l’Ancien que le souvenir sanglant des guerres du Nord Ouest tenait éloigné de toute idée de retour à la civilisation, le Jeune, nourri de quelques connaissance dont l’étendue ne parvenait pas à étancher sa soif de savoir, pris vite conscience que ses gens ne pourraient sortir de la misère sans acquérir quelques rudiments de savoir qu’une vie nomade et isolée ne pourrait jamais apporter. C’est ainsi qu’il fit entreprendre le chemin du retour au petit peuple inculte et forestier, désormais connue sous le nom de « longue marche à travers bois ».
Et la marche fut si longue que le Jeune n’en vit jamais la fin, emporté qu’il fut par un mal étrange. Mais le Jeune avait un fils, Bego, à qui il avait transmis non seulement son savoir mais aussi ses convictions. Ce fils échappa de justesse au mal contagieux qui eut raison de son père mais il en garda un teint jaunâtre qui le fit nommer « Bego le Jaune ».

* Bego le Jaune


Décidé à accomplir l’œuvre de mes ancêtres, moi Bego, troisième du nom dit « Le Jaune » menai mon peuple jusqu’à la première frontière qu’il avait pu rencontrer. Mais cette terre n’était pas aussi accueillante qu’elle le semblait au premier abord. Au fur et à mesure qu’il défricha la place, mon peuple se voyait envahit d’une multitude de vermine d’une espèce inconnue jusqu’alors. Néanmoins je l’identifiai, et fus fort surpris d’apprendre qu’il s’agissait d’un genre généralement plus adapté aux zones urbaines qu’aux forêts inhabitées: la blatte domestique, plus généralement appelée « cafard ».

Résolu de me débarrasser de cette engeance malfaisante, je lui déclarai une guerre sans merci en même temps que je lançai le premier programme d’alphabétisation de mes incultes sujets. De ces débuts peu ragoûtants, la contrée en tira son nom, Milkafar, et moi, le Jaune, ma devise: Gnak, Tak, Karapat.

Mais la vermine était si nombreuse et si coriace que pour mieux la combattre, j’entrepris d’en connaître la source et l’origine. Mes premiers contacts avec les contrées voisines eurent tôt fait de m’apprendre que les bestioles s’échappaient en nuées rampantes des miasmes nauséabonds que cultivait la contrée voisine des Marches, avec qui je partageai ma plus grande frontière. Ne pouvant tolérer pareil voisinage, je déclarai guerre au Tyronte

DEUXIEME PARTIE: CROYANCES ET TRADITIONS

* Les périodes antébégolienne et archéobégolienne


A l’origine peuple nomade victime d’acculturation, le petit peuple de bouffons forestiers ne connaissait ni l’écriture, ni l’agriculture, ni aucune technique de chasse et de construction, vivant de cueillette et de racine et s’abritant dans de vulgaires huttes éphémères constituées d’amas de branchages. Ces gens ne connaissaient ni le bien ni le mal, ni le mariage ni la justice. Les seuls notions que leurs lointaines origines leur permirent de conserver et développer étaient la joie et la tristesse. L’avènement de Bego l’Ancien apporta quelques progrès techniques qui améliorèrent leur quotidien. Mais ce dernier se refusa à perturber la joyeuse insouciance de ce peuple et ne remit pas en cause le peu de croyances et de traditions auxquelles il s’attachait, les prenant lui-même à son propre compte et se contentant de transmettre à son fils aîné les rudiments du monde civilisé. La plus grande œuvre de l’ancien dans le domaine spirituel se limita donc à la transcription et à la formulation intelligible des conceptions de son peuple.

Son panthéon fort limité repose sur un couple divin dont les relations soit tumultueuses soit harmonieuse influent sur le monde des mortels.

Ces deux entités sont « Bakus Rigolae », le dieu mâle incarnation de la virilité, de la naïveté et de la convivialité, et « Komedia Festivae », le dieu femelle et concubine du premier, incarnation de la fertilité, de la joie et de l’harmonie. Mais le joyeux hédonisme du couple divin est soumis aux interventions hasardeuses d’un troisième dieu polymorphe et cyclothymique, tantôt mâle, tantôt femelle, tantôt triste, tantôt joyeux, selon le besoin de ses intentions. Ce dieu se nomme « Sarkast », valet et bouffon des deux premiers, incarnation de la complexité, de la malice, et de la séduction.

Qu’elle soit bonne ou perturbée, l’humeur au sein du couple divin génère en continu grande quantité d’esprits fripons qui influent sur la vie des mortels. Ces esprits, fruits de la procréation divine, sont tous porteurs des six même émanations en diverses proportions: confiance, défiance, rancœur, amitié, espoir et fatalité. Selon qu’ils poussent plus à la joie ou plus à la tristesse, ces esprits son nommés soit « Zigom » soit « Zizan ». La présence des premiers étant recherchée tout autant que celle des deuxièmes est redoutée.

* La période protobégolienne


En terme de connaissances le principal apport de Bego le Jeune fut l’acquisition de techniques de chasse soumises à l’emploi et la fabrication d’armes, ainsi qu’au développement de l’exercice physique. Il introduisit également de nouvelles techniques de constructions permettant l’élévation des premières salles collectives.

Au niveau spirituel il s’attacha à ancrer son peuple dans le service de ses croyances et de ses traditions. Il entreprit de former une élite d’érudits destinée non pas à conserver mais à développer et à transmettre tous les types savoirs. Il organisa les premières célébrations collectives destinées à accueillir les Zigoms et d’autres pour repousser les Zizans.

Bego le Jeune venait à peine de révéler les secrets de l’agriculture quand la maladie l’emporta. Il laissa derrière lui de nombreux projets pour son peuple qu’il me chargea, moi son fils, de faire aboutir: sédentarisation, alphabétisation, ouverture au monde. Sa plus grande déception fut de ne pas avoir pu transmettre à son peuple un code d’honneur réglementant le port et l’emploi d’armes dont il savait qu’un jour ou l’autre, fatalement, elles ne seraient plus exclusivement vouées à la prédation animalière….

* La révélation bégolienne


A sa mort mon peuple et moi nous rendîmes à l’évidence. Désormais désincarné, l’esprit de mon père ne pouvait être qu’un Zigom, fruit d’une union aussi complexe qu’harmonieuse. Ce jour là nous acquîmes la conviction que les dieux savaient parfois à plus de deux mieux s’accorder…
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